La RSE est la réponse de la commission européenne aux problèmes environnementaux et sociétaux que nous avons créés.

Dans sa forme actuelle, la RSE soigne les symptômes de la crise, ce qui est évidemment parfaitement nécessaire.
Toutefois, soigner une crise ne nous dispense pas de nous interroger sur les causes et de se poser la question « comment avons-nous créé collectivement et involontairement ce problème ? »

Et si la réponse était devant nos yeux, cachée dans le R de RH ?

Pourquoi ?
Parce que le R de RH traduit le mode de pensée « l’humain est une ressource ». L’humain serait une ressource au même titre qu’une ressource financière ou matérielle peut l’être ?

Nous pouvons tous nous poser la question : est-ce que je suis une ressource ? Tout aussi précieuse soit-elle, suis-je une ressource ?

Voir l’humain comme une ressource c’est la même chose que de prendre la nature pour une marchandise. Et en pensant de cette manière, c’est un leurre de croire que l’on peut véritablement changer les choses d’un point de vue environnemental et sociétal puisque que l’on ne touche pas la racine, la cause du problème.

Alors oui, on va soigner les symptômes – on espère y arriver – mais le véritable enjeu n’est pas là. L’enjeu est de transformer nos schémas de pensée.

L’être humain n’est pas une ressource, la nature n’est pas une marchandise.

Prêts à changer d’R et à exprimer en quoi ce changement est important, urgent, nécessaire, essentiel ?

PS : n’oublions pas cette sagesse populaire « le diable se cache dans les détails »